Malgré les contraintes liées à la crise sanitaire qui a vu, pour la première fois, un arrêt des activités d’AMP sur l’ensemble du territoire, vous vous êtes fortement investis. D’abord pour soutenir et informer les patients désireux de reprendre rapidement leurs parcours d’AMP. Ensuite, via les sociétés savantes qui ont, en collaboration avec l’Agence de la biomédecine, participé à l’élaboration de recommandations visant à reprendre les activités dans des conditions adaptées de sécurité et de qualité des soins.
Vous êtes nombreux à avoir des difficultés pour trouver sur le site de l’assurance maladie (ameli.fr) la référence de la mesure dérogatoire pour les femmes de 43 ans prises en charge en AMP.
L’Agence de la biomédecine publie une mise à jour de ses recommandations sur les modalités de la prise en charge des patients dans le contexte de circulation du SARS-CoV-2.
Soucieuse d’accompagner et de soutenir les couples concernés par cette mesure, l’Agence de la biomédecine a mis en place un groupe de travail afin de préparer la reprise des activités d’AMP.
De nouvelles recommandations ont été émises, en étroite concertation
Vous trouverez ci-dessous des documents pour vous aider au redémarrage de l’activité dont un plan de reprise. Ils ont été réalisés avec Stéphane Poli, dans le cadre du programme Qualité et Performance en AMP avec le soutien institutionnel de Merck.
Gedeon Richter France s'est associé au CNGOF et au Fonds pour la Santé des Femmes pour soutenir la recherche sur COVID-19 et AMP au travers d'une bourse exceptionnelle.
Cette bourse a pour but la réalisation de projets cliniques et/ou biologiques, épidémiologiques, sociologiques, éducationnels, médico-économiques ou organisationnels au sujet de la prise en charge en AMP dans le contexte d'épidémie COVID 19 dans le but d'améliorer l'accompagnement des patients.
Le ministre Olivier Véran a annoncé que les parcours de PMA seraient remboursés pour les femmes ayant atteint la limite d’âge pendant la crise sanitaire.
Un grand merci à tous les membres de la SMR qui nous ont permis de réaliser ce travail qui vient d’être publié dans JGOHR.
En résumé ce travail nous a permis de montrer que les gynécologues français (chirurgiens ou médecins de la reproduction) ne sont pas très à l’aise avec le traitement conservateur pour préservation de fertilité en cas de cancer de l’endomètre, peut être par méconnaissance, mais que confrontés à ce problème ils ont le réflexe de demander conseil (pour certains au centre référence français PREFERE) pour la prise en charge. Concernant la prise en charge en médecine de la reproduction ensuite, aucune recommandation officielle n’existant, les praticiens s’orientent le plus souvent vers la prise en charge la plus efficiente (FIV) avec le minimum d’hyper-oestradiolemie (protocole antagoniste)