L. Mauriac
Les inhibiteurs de l’aromatase ont été utilisés dans les années 1980 dans les cancers du sein métastatiques. L’aminoglutéthimide, prescrit initialement comme anti-comitial puis comme anti-surrénalien est venu renforcer l’arsenal thérapeutique dominé alors par les anti-estrogénes dont une seule molécule était synthétisée, le tamoxiféne. Ils ont pris ensuite leur plein essor lorsque leur sélectivité a pu être développée, permettant de bloquer de façon spécifique le complexe enzymatique de l’aromatase. Deux catégories d’inhibiteurs, type I et type II, sont actuellement à notre disposition.