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Groupe de Recherche en Reproduction
Le Groupe de Recherche en Reproduction a été créé en 2014 sous l’égide du CNRS, avec pour objectif de structurer et promouvoir la recherche dans le domaine de la reproduction animale et humaine. Aussi bien sur le plan fondamental que sur le plan translationnel, les principaux enjeux sont d’apporter des réponses à des questionnements scientifiques relatifs aux grandes étapes du cycle de reproduction et aux mécanismes qui les sous-tendent. Cette quête de réponses ne doit pas être limitée aux seuls mammifères, mais se doit de couvrir, dans la mesure du possible, un large spectre d’espèces représentatives de la diversité du monde vivant.
Ce besoin de créer un tel groupe de recherche a été motivé par la disparition du mot Reproduction dans la plupart des commissions nationales dont celles du CNRS et de l’Inserm, alors qu’il existe de nombreuses équipes de recherche reconnues, des équipes hospitalo-universitaires performantes, des Masters recherche dédiés et plusieurs sociétés savantes. Parallèlement, il est apparu indispensable d’unir les forces, du fait d’un éclatement qui nuit à la visibilité nationale, afin de permettre des interactions, actuellement quasiment inexistantes, entre les approches fondamentales et cliniques.
La mission principale du GDR REPRO est de favoriser l'avancée des connaissances dans l’ensemble des champs d’investigation touchant à la fonction de reproduction, et ceci tant chez l’animal que chez l’Homme. Dans cet esprit, les principaux objectifs du GDR sont de fédérer, au-delà des clivages institutionnels, l’ensemble des chercheurs, de favoriser les rencontres entre les acteurs afin de stimuler les synergies, de stimuler les interactions entre équipes de recherche fondamentale, appliquée et des partenaires privés, de promouvoir l'émergence de projets de recherche pluridisciplinaires aux échelles nationale et européenne, de contribuer à renforcer les enseignements existant dans le domaine de la reproduction, d’être un interlocuteur pour les questions politiques et sociétales touchant les domaines de la reproduction et de redonner à la Reproduction la visibilité qu’elle a perdue.
Le GDR est actuellement structuré avec un groupe directeur, composé de 6 membres, et d’un conseil scientifique composé de 10 membres (chercheurs, enseignants-chercheurs et hospitalo-universitaires). A ce jour, seuls les biologistes sont représentés pour la composante médicale. Dix groupes de travail, recouvrant l’ensemble des thématiques ont été créés, regroupés en grands axes que sont la détermination du sexe et développement de l’axe gonadotrope, la gamétogenèse et la maturation des gamètes, la fécondation, le développement préimplantatoire, l’implantation et la gestation.
Un site web dédié au GDR a été créé : https://gdrepro.com. Il présente la liste des équipes de recherches, les activités en cours, les appels d’offres et des articles importants. Une gazette est diffusée tous les 2 mois. Des réunions annuelles sur 1 à 3 jours ont déjà été programmées ; la dernière ayant eu lieu à la faculté de Pharmacie l’Observatoire à Paris le mois dernier. Une plaquette destinée au grand public et aux pouvoirs publics a été éditée. Elle explique en quoi consistent les recherches sur la reproduction et quels sont leurs objectifs en terme sociétaux.
A l’heure où nous discutons d’une société unique en reproduction humaine en France, il est donc fondamental que les « reproductionnistes » de l’espèce humaine participent à la vie de ce groupe, afin que la Reproduction ne soit plus la Science oubliée de nos instances, et qu’elle reprenne la place qui était la sienne au niveau mondial il y a encore quelques années.
François Vialard et Charles Pineau